Délicatesse et légéreté tous les jours.

Papelstorich

La beauté au quotidien.

Des créations en origami et en argent, fusionnant artisanat et poésie. Elles racontent une histoire, celle des mains qui les ont conçus, et nous invitent à rêver et à s’émerveiller devant la beauté des choses simples. En portant ces œuvres d’art, on emporte avec soi une touche de cette poésie discrète, un écho de l’âme de l’artisan.

Le PapIer Washi

Le washi, dérivé de « wa » signifiant japonais et « shi » signifiant papier, se traduit littéralement par « papier japonais ». Ce papier est fabriqué artisanalement au Japon depuis le VIIe siècle, suite à l’introduction des techniques de fabrication du papier de soie par les Chinois avec l’arrivée du bouddhisme.
Les fibres les plus réputées utilisées dans sa fabrication incluent le kōzo (Broussonetia papyrifera), le ganpi (Wikstroemia sikokiana) et le mitsumata (Edgeworthia chrysantha). Chacune de ces fibres confère des propriétés uniques au papier. Le washi, composé de longues fibres de bois entrelacées, est à la fois léger, flexible et résistant.
On dénombre plus de quatre cents variétés de washi, présentant des motifs et des couleurs variés. Ces motifs, largement inspirés par la nature, peuvent inclure des fleurs (comme celles de cerisier ou de prunier) mais aussi représenter des animaux, des personnages (comme des grues, des poissons, des lapins, des vagues, des enfants) ou encore des objets (comme des éventails, des ombrelles) ainsi que des designs plus graphiques (comme des variations de lignes et de points).
Le washi est utilisé pour créer divers ustensiles et objets du quotidien tels que des boîtes, des abat-jours, des lanternes, et même des portes coulissantes. Il sert également de support et de medium pour des œuvres artistiques (calligraphie, gravures, origami…), ainsi que pour la restauration de tableaux et d’autres documents graphiques. De plus, il est employé lors de fêtes traditionnelles et religieuses.
Depuis 2014, le washi est inscrit sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO.

Formfolding

Le foldforming est une technique de travail du métal qui consiste à plier une plaque métallique, à la forger en la pliant et dépliant à plusieurs reprises pour créer une nouvelle forme tridimensionnelle.
Cette technique, conçue et développée par Charles Lewton-Brain, un orfèvre britannique, à la fin des années 1980, s’appuie sur la réaction naturelle du métal soumis à des coups de marteau et à la chaleur, ainsi que sur une compréhension approfondie de ses propriétés élastiques et ductiles.
Les formes obtenues par ce procédé s’inspirent souvent de la nature, telles que des fleurs, des feuilles ou d’autres formes organiques.
Le foldforming présente de nombreuses similitudes avec l’origami, l’art ancestral du pliage du papier. On commence avec une plaque ou une « feuille » de métal que l’on transforme par le biais de plis afin de lui donner une forme tridimensionnelle, sans ajouter ni enlever de matière, tout en surmontant des défis spécifiques comme l’épaisseur ou la malléabilité du matériau.

Le Keum-boo

Tecnique asiatique de fusion de feuilles d’or en surface.

Le Keum-boo, qui se traduit par « or attaché » en coréen, est une ancienne technique de dorure qui permet d’appliquer de délicates feuilles d’or sur de l’argent afin de créer de l’argent doré. Traditionnellement, cette technique commence par l’élimination d’une couche d’argent sterling pour révéler une fine pellicule d’argent pur. Ensuite, une feuille d’or 24 carats est appliquée sous l’effet de la chaleur et de la pression, créant ainsi une liaison durable.

Cette méthode est utilisée dans diverses cultures, y compris en Chine, au Japon et en Occident, pour associer l’or à d’autres métaux. Le Keum-boo est très prisé par les artisans et les artistes pour embellir les bijoux et les sculptures en métal

Savoir faire artisanale et originalité

Créations entierement faits main

Matériaux éco-responsables

Fabrication local et éthique